Qui l'eut cru ! Bien malin aura été celui, qui, depuis le début de la saison (et même bien avant) affirmait que l'ESTAC rejouerait immédiatement la montée en L1. Suite à cette humiliante et traumatisante saison, le club devait repartir de l'avant. Comment ? Avec quel entraineur ? Quels joueurs ? Quels moyens ? De nombreuses incertitudes régnaient au club mais aussi au sein des supporters et à juste titre. Une fois Jean-Louis Garcia et son staff nommés ainsi que l'arrivée de Luis De Sousa actée, il a tout d'abord fallu décharger le club de ses boulets et des joueurs désireux de quitter le navires. Une partie d'entre-eux étant venus en prêt, les manœuvres étaient plus simples.
L'étape suivante concernait le recrutement. Étape à laquelle le club avait totalement failli l'été précédant. A première vue, les nouveaux joueurs ne payaient pas de mine. Il faut le dire. Le recrutement étant axé sur des joueurs de milieu/fin de tableau de L2.
Une fois le groupe construit, la saison pouvait débuter. Les deux premières sorties en championnat ne venaient que confirmer les craintes du microcosme troyen. L'histoire de cette saison incroyable débuta vraiment au soir de la 3ème journée de L2 avec cette victoire face au Stade Lavallois grâce à un but, ô combien précieux, de Benjamin Nivet.
S'en suivirent six premiers mois de alternant quelques prestations moyennes à des prestations de haut-vol ainsi que l'éclosion d'Adama Niane. La phase retour sera plus poussive avec de grosses difficultés à l'extérieur. Ce qui n'empêche pas les joueurs de rester intraitables à domicile. Il faudra attendre le money-time pour voir l'équipe enchainer les victoires à domicile comme à l'extérieur de manière spectaculaire avec des scénarios improbable face à Auxerre et Sochaux pour la dernière journée.
La suite de l'histoire, vous la connaissez: Barrages. Darbion. Nivet. Courage. Fierté. Joie. L1.